Une étude scientifique combinant plusieurs techniques (génétique, colliers GPS et pièges photographiques) pendant trois (3) ans permettra de mieux connaître l’écologie des éléphants de forêt vivant à l’interface entre forêts et zones agricoles. Des résultats de ces recherches découleront des mesures concrètes pour mieux gérer les conflits Homme-éléphant.
Selon des études récentes de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux et ses partenaires, on estime à 95000 le nombre d’éléphants de forêt au Gabon.
Ces animaux protégés jouent un rôle clé dans le maintien des écosystèmes forestiers naturels, mais peuvent aussi causer des dommages considérables lorsqu’ils dévastent les cultures villageoises et industrielles.
Les plantations agro-industrielles ne sont pas non plus épargnées. Le modèle de développement mis en place par Olam Palm Gabon a permis la mise en conservation de plus de 60% des terres allouées par le Gouvernement, soit près de 130 000 hectares de forêts et savanes.
Dans ces très nombreuses zones protégées, formant de larges corridors écologiques au sein des concessions, les éléphants sont présents et peuvent aussi endommager les cultures industrielles.
Afin de mieux comprendre l’écologie et les comportements des éléphants de forêts du Gabon, et de pouvoir trouver de nouvelles solutions à une cohabitation pacifique, Olam Palm Gabon et l’Agence Nationale des Parcs Nationaux signent un partenariat à hauteur de cent soixante (160) millions de francs CFA.
Il s’agira, dans les régions de la Ngounié et du Moyen-Ogooué où Olam Palm Gabon opère, de recenser les pachydermes à l’aide d’échantillons d’ADN et de les suivre à l’aide de colliers GPS et de pièges photographiques. Les échantillons d’ADN, qui seront analysés dans le laboratoire de génétique de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux, permettront d’identifier le profil des éléphants visitant les cultures. Les chercheurs et techniciens analyseront les déplacements de ces éléphants afin d’anticiper leurs comportements, et dès lors optimiser les mesures de préventions des conflits.
Dans un souhait mutuel de combiner développement et conservation, Olam Palm Gabon et l’Agence Nationale des Parcs Nationaux s’allient à nouveau via ce grand programme novateur, dont les résultats enrichiront nos connaissances et alimenteront la palette de solutions pour faire plus facilement face aux dégâts des cultures par les éléphants, aussi bien en milieu industriel que rural.