Le résultat de cette approche est la sécurisation de grands espaces, pour la majorité forestière, mais qui incluent aussi des savanes et de grands réseaux de zones humides. 74 000 hectares de palmiers et d’hévéas au total ont été plantés sur des zones dévastées et plus de 120 000 hectares de zones à forte valeur ont été protégées du braconnage et des activités illicites sur 7 sites au Gabon, les populations en gardant un accès pour y mener leurs activités traditionnelles. Dans le modèle de développement adopté par Olam, la dimension de terre dédiée à la conservation est plus considérable. C’est d’ailleurs au Gabon qu’est la plus grande aire reconnue HVC de la planète pour le secteur du palmier à huile.
Au-delà de la grande surface protégée, qui dépasse la taille de certains parcs nationaux, la disposition de ces espaces permet la conception de corridors qui ont pout rôle une fonction écologique très importante à l’échelle du paysage, permettant d’éviter la fragmentation des habitats, cause d’appauvrissement floristique et faunique.
Le secteur Développement Durable du groupe Olam au Gabon qui coordonne le programme de conversation emploie près de 50 gabonais et gabonaises consacrés au contrôle et au monitoring de ces zones conservées. Les agents sillonnent mais aussi garantissent le suivi de la faune. Dix ans après la création des plantations, les forêts protégées sont l’habitat de nombreux grands singes (gorilles et chimpanzés), d’éléphants, de panthères, de crocodiles ou encore d’hippopotames.
La création de plantations employant plus de 10 000 personnes tout en prenant en compte l’environnement et les populations locales permet de joindre le développement économique et la conservation. Alors que nous célébrons cette semaine la journée mondiale des forêts, il est considérable de mettre en avant ces décisions qui permettent de porter un intérêt distinctif et quotidien à l’intégrité de nos écosystèmes forestiers et savanicoles, sans lesquelles nous ne serions rien.